Ouvrage « Le pèlerinage sur les traces du grand-père » : une expérience spirituelle

La cérémonie de signature de l’ouvrage « Le pèlerinage sur les traces du grand-père » de l’écrivain mauritanien Abdallah Ould Mohamedi s’est tenue, dimanche soir, dans le cadre de la session d’automne de la 46è édition du Moussem culturel international d’Assilah.

L’ouvrage, dont la première édition a été publiée en 2025 par le Centre culturel du livre et de l’édition à Casablanca, retrace les faits marquants et les observations consignées lors du voyage maritime entrepris en 1889 par l’érudit mauritanien Mohammed Fall Ben Bab El-Alawi à destination des Lieux Saints, dans le cadre de l’accomplissement du Hajj, un périple qui l’a conduit à travers plusieurs pays, dont le Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, l’auteur a décrit son ouvrage comme « une expérience spirituelle, un voyage dans l’histoire et la géographie », mettant en lumière les souvenirs du pèlerinage et les conditions de vie au XIXᵉ siècle.

Il a expliqué que cet ouvrage de 240 pages (format moyen) revient sur le parcours de l’érudit, son grand-père, qui, parti du sud de la Mauritanie en direction du Hijaz pour accomplir le Hajj, a traversé plusieurs pays, dont le Maroc.

Lors de son retour, il fit de nouveau escale au Maroc, où il fut reçu par Sa Majesté le Sultan Moulay Hassan Ier à Meknès. Il visita également plusieurs autres villes marocaines, notamment Fès et Rabat, où il rencontra le cheikh soufi Sidi Larbi Ben Sayah.

S’agissant de sa méthode d’écriture, il a souligné avoir cherché à conjuguer l’expérience vécue par son grand-père avec le travail rigoureux qu’il a mené durant trois ans, afin d’étudier et de vérifier les différentes étapes historiques de ce périple captivant.

Lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage, organisée à la Galerie Mohamed Benaissan des Beaux-Arts du Centre Hassan II des rencontres internationales, le romancier marocain Ahmed El Madini a mis en exergue trois dimensions essentielles de l’œuvre: la spécialisation de l’auteur dans la littérature de voyage et la documentation, sa dimension biographique, ainsi que l’intégration habile de l’élément personnel dans la trame narrative.

L’auteur a consacré plusieurs chapitres au passage de l’érudit par le Maroc, notamment par la ville de Tanger, à travers deux titres évocateurs: « Par la mer vers Tanger » et « A l’étreinte de la porte de la Méditerranée ».

Dans le cadre des activités de la session d’automne, qui se poursuivra jusqu’au 12 octobre, il est également prévu la signature d’autres ouvrages, notamment « Le rêve dans le ventre de la baleine » de l’écrivain marocain Mohamed Saâd Alami, et « Le début de l’oubli » du romancier et anthropologue Mohamed Maazouz.