Le modèle religieux marocain, un rempart contre la radicalisation

Le modèle religieux marocain, connu pour ses valeurs de pondération et de juste-milieu, constitue un cas d’école à suivre, notamment pour son rôle de rempart contre l’extrémisme et la radicalisation, ont souligné des personnalités religieuses, mardi à Fès, à l’occasion du 5ème congrès mondial du soufisme.

Des érudits et universitaires venus des quatre coins du monde ont relevé que ce modèle est l’émanation de la vision sage et éclairée, consacrée sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, qui n’a eu de cesse d’œuvrer pour la préservation de la sécurité spirituelle dans le Royaume et ailleurs.

Ainsi, Awn Al-Qaddoumi, de Jordanie, a relevé que le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, promeut une vision de juste-milieu qui illustre les valeurs de l’Islam, conformément au rite Malékite et au dogme Achaarite consacrant les valeurs de tolérance et de coexistence.

Il a, dans une déclaration à la MAP, mis en avant l’importance du modèle religieux marocain à travers l’histoire.

De son côté, Mohammed Ajjan, de la Tariqa Rifa’iyya d’Irak, a affirmé qu’Imarat Al-Mouminine a toujours constitué, et demeure, une référence religieuse et spirituelle, ajoutant que cette Institution contribue à préserver la foi face aux dérives, tout en promouvant les nobles valeurs de l’Islam.

L’érudit irakien a mis en avant, dans ce sens, le rôle important d’Imarat Al-Mouminine, ajoutant que les Marocains sont cités en exemple à travers le monde pour leur maîtrise de la mémorisation et de la psalmodie du Saint Coran.

De son côté, le Dr. Aziz Abdin, professeur à l’Université Ia Irvin Valley College en Californie, a exprimé sa reconnaissance au Maroc pour son rôle déterminant dans la préservation de la sécurité spirituelle au monde islamique, notant que l’approche religieuse du Royaume, « clairvoyante et modérée », se dresse en rempart contre la radicalisation.

Il a également plaidé pour un renforcement de la coopération académique et scientifique entre les universités marocaines et leurs homologues américaines, estimant que Fès, en tant que capitale culturelle et spirituelle du Royaume, incarne parfaitement cet esprit d’échange, d’ouverture et de tolérance, qu’elle a nourri au fils de son histoire.

Pour Abdoul Aziz Sarba, président du Forum des Zaouias en Côte d’Ivoire, l’identité religieuse marocaine repose sur des fondements solides et une pensée modérée, ajoutant que le Royaume a été, depuis toujours, une terre de la pensée soufie, ayant vu émerger de grands maîtres et penseurs dont les enseignements et travaux sur la Tazkiya (purification) ont été diffusés bien au-delà de ses frontières.

Il a souligné que Fès, ville phare de ce patrimoine, continue d’incarner cette tradition intellectuelle et spirituelle en accueillant ce types de rencontres internationales de haut niveau.

Le président du Centre académique international d’études Soufies, Aziz El Kobaiti Idrissi Al Hassani, a, quant à lui, affirmé que le Maroc demeure un rempart solide face aux dérives idéologiques et extrémistes, grâce à la vision éclairée et à la politique sage de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, rappelant que ce congrès, qui s’inscrit dans la continuité des valeurs religieuses et nationales prônées par le Royaume, réunit des soufis venus du monde entier autour d’un message d’unité.

Il a également mis l’accent sur le rôle central de la femme dans la société et dans la pensée soufie, affirmant qu’elle participe pleinement, au même titre que l’homme, au développement spirituel, économique et religieux du pays.

Initié par le Centre académique international d’études soufies sous le thème « Science de la purification : édification de l’Homme et préservation des patries », la 5è édition du congrès mondial du soufisme, réunit plus de 400 participants venus de 30 pays dont le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie, le Sénégal, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, ainsi que des pays du Moyen-Orient et d’Asie.