Infrastructures : le Maroc renforce sa connectivité et son attractivité sous l’impulsion royale

Sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a connu une transformation majeure de ses infrastructures, positionnant le Royaume comme une plateforme régionale incontournable de connectivité, de compétitivité et d’échanges. Grâce à une Vision Royale claire et ambitieuse, les chantiers structurants se sont multipliés, touchant les secteurs portuaire, aéroportuaire, routier, ferroviaire et logistique.
Cette dynamique s’inscrit dans une volonté de doter le Royaume d’infrastructures modernes et performantes au service de la croissance économique, de l’intégration territoriale et de l’inclusion sociale, tout en consolidant le rôle du Maroc comme trait d’union stratégique entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde.
Pour la Présidente de la Banque européenne d’investissement (BEI), Nadia Calviño, ces initiatives s’inscrivent dans un modèle plus large, fondé sur la planification stratégique, la croissance inclusive et la transition environnementale, sous l’impulsion du Souverain.
Ainsi, elle a réitéré, dans une interview accordée à la MAP à l’occasion de la célébration de la glorieuse fête du Trône, l’appui de la BEI à la vision portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la mise en place d’infrastructures plus vertes, résilientes et durables au Maroc.
Tanger Med : un hub portuaire de rang mondial
Joyau de la stratégie nationale portuaire, le complexe Tanger Med, inauguré en 2007 et renforcé par Tanger Med 2, s’est hissé au rang de premier port d’Afrique et de la Méditerranée en termes de capacité de traitement de conteneurs (plus de 10 millions EVP en 2024).
Véritable levier d’attractivité pour les investisseurs internationaux, il constitue un maillon central de la chaîne logistique nationale et un pôle industriel intégré, abritant plus de 1.100 entreprises opérant dans divers secteurs.
De son côté, le projet du Port Dakhla Atlantique, en cours de réalisation, ambitionne de doter les provinces du Sud d’une infrastructure logistique stratégique pour soutenir leur développement économique. Conçu comme une infrastructure multifonctionnelle à vocation industrielle, commerciale et halieutique, ce futur port aura pour vocation de favoriser l’intégration régionale, stimuler les échanges avec l’Afrique de l’Ouest et consolider la vocation maritime du Maroc sur l’Atlantique.
Parallèlement, le projet Nador West Med, situé sur la rive méditerranéenne, vient renforcer la résilience et la capacité d’absorption du système portuaire national. Doté d’un terminal en eau profonde, il a pour objectif de décongestionner Tanger Med et d’accompagner le développement industriel de l’Oriental, en favorisant l’émergence d’une nouvelle plateforme logistique et énergétique, notamment grâce à une zone franche industrielle et des infrastructures de stockage de produits pétroliers.
Des autoroutes et voies express pour une meilleure mobilité
Le réseau autoroutier marocain s’est considérablement étendu, passant de moins de 100 km en 1999 à plus de 1.850 km aujourd’hui, reliant les principaux pôles économiques et urbains du Royaume.
Le projet du contournement de Casablanca, l’élargissement de l’axe Rabat-Casablanca et l’autoroute Guercif-Nador en cours d’achèvement illustrent cette dynamique continue. En parallèle, le programme des routes rurales a permis de désenclaver des milliers de villages, renforçant ainsi la cohésion territoriale et l’accès des populations aux services de base.
Transport aérien : des aéroports modernisés et élargis
Le Maroc a également investi massivement dans ses infrastructures aéroportuaires. Des aéroports comme Marrakech-Ménara, Fès-Saïss, Rabat-Salé, Agadir-Al Massira et Mohammed V à Casablanca ont connu d’importantes extensions et modernisations pour répondre aux attentes des passagers. A titre d’exemple, le lancement du nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V vise à porter sa capacité à plus de 20 millions de passagers par an.
Par ailleurs, l’ambitieuse stratégie de l’Office National des Aéroports (ONDA) à l’horizon 2030, baptisée « Aéroports 2030 », vise à tripler la capacité d’accueil des infrastructures aéroportuaires pour passer de 30 à 80 millions de passagers par an, le but étant d’accompagner la dynamique touristique, économique et logistique du Royaume, notamment en prévision de la Coupe du Monde 2030 que le Royaume co-organisera avec l’Espagne et le Portugal.
Ligne à grande vitesse : une première en Afrique
Lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) « Al Boraq » constitue une avancée historique pour le Maroc et pour l’ensemble du continent africain. Inaugurée en novembre 2018, cette première ligne LGV d’Afrique reliant Tanger à Casablanca en 2 heures 10 min, contre près de 5 heures auparavant, constitue un véritable symbole de modernité qui a transformé la mobilité dans le Royaume.
Après le succès de cette première phase, le Souverain a donné une nouvelle impulsion stratégique à ce chantier national, en lançant le projet d’extension de la LGV entre Kénitra et Marrakech. En articulant modernité, aménagement du territoire et compétitivité économique, la LGV incarne une vision ambitieuse pour un Maroc connecté, inclusif et tourné vers l’avenir. Un modèle salué à l’international
La Vision Royale proactive en matière d’infrastructures a permis au Maroc d’être régulièrement cité comme exemple en Afrique et au-delà. En témoignent, les classements internationaux qui placent le Royaume parmi les leaders africains en connectivité logistique, qualité des routes, performance portuaire et efficience des infrastructures.
Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a engagé une mutation profonde de ses infrastructures, qui constituent un fondement essentiel d’un développement soutenu, inclusif et compétitif.
Ces réalisations, porteuses d’opportunités pour les générations présentes et futures, traduisent une vision de long terme axée sur la modernité, la connectivité et l’ancrage du Royaume dans l’économie mondiale.
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