Rencontre annuelle des lauréats du CGST: investir le monde de la science et de la technologie

Rabat – La rencontre annuelle des lauréats du Concours général des sciences et techniques (CGST), auxquels l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques accorde une allocation d’excellence, aura lieu le 15 juillet à Rabat. Cette opération s’inscrit dans le cadre des missions assignées à l’Académie notamment celle de « contribuer à l’élaboration d’une politique des ressources humaines scientifiques, de nature à attirer des éléments de valeur à investir le monde de la science et de la technologie », indique un communiqué de l’Académie.
Depuis son installation par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, l’Académie s’attache à attirer quelques-uns des meilleurs lauréats des lycées marocains, publics et privés, vers des formations scientifiques, afin de contribuer au renforcement de la communauté scientifique nationale en s’adjoignant de jeunes chercheurs d’un très haut niveau de compétence.
Pour ce faire, le département ministériel en charge de l’Éducation nationale organise le CGST, ouvert aux bacheliers issus des séries scientifiques et techniques qui ont obtenu au baccalauréat les meilleures notes, chacun dans les matières de la filière correspondante, et au terme duquel sont retenus les quatre premiers de la série mathématiques, et les deux premiers de chacune des trois autres filières scientifiques (physique, sciences de la vie et de la terre, et sciences de l’ingénieur).
A ces dix lauréats, l’Académie accorde une allocation d’excellence couvrant la durée des études supérieures, jusqu’au doctorat, sous réserve toutefois que les résultats scolaires du lauréat ou de la lauréate restent d’un haut niveau d’excellence.
Depuis la mise en place en 2010 de ce système, quelque 138 lauréats (97 garçons et 41 jeunes filles) ont été attributaires de l’allocation d’excellence (48 en filière mathématiques et 30 dans chacune des trois autres filières susmentionnées).
De nombreux lauréats ont ainsi été admis dans de prestigieuses écoles, dont 30 à l’École Polytechnique de Paris, 8 dans les Écoles Normales Supérieurs (ENS) françaises (Rue d’UIm, Cachan, Lyon), et 13 à l’École Centrale SupElec, aux Ponts et Chaussées.
Depuis la mise en place du CGST, 12 lauréats ont soutenu leur thèse de doctorat rédigée dans de prestigieux laboratoires et universités, particulièrement nord-américains, et 7 lauréats sont aujourd’hui doctorants (Montréal Institute of Learning Algorithms, Stanford University, MIT, New York University, Université de Montréal, Saclay – Paris, ENS de Paris, de Cachan et de Lyon, École Polytechnique de Paris, École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Université d’oxford, etc.).
En cela, l’Académie voit un début de concrétisation des objectifs majeurs assignés au système mis en place, notamment la possibilité de mobiliser des compétences marocaines d’un haut niveau scientifique au service du pays et de la communauté scientifique nationale.
Fortement animés de la volonté de mener des carrières scientifiques dans des institutions académiques réputées, ces lauréats expriment également le désir de servir leur pays tout en continuant à contribuer au développement de la science mondiale, parfaitement en accord avec les termes du discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le jour de l’installation de l’Académie, et dont celle-ci a fait sa devise « Servir le pays et contribuer au développement de la science mondiale ».
A ce propos, le communiqué rappelle qu’à l’occasion du 69ème anniversaire de La Révolution du Roi et du Peuple, Sa Majesté le Roi a qualifié la communauté marocaine résidant à l’étranger de « profils de classe mondiale », notamment dans les filières scientifiques, qui peuvent, selon la Volonté Royale, « s’installer et travailler au Maroc, comme elles peuvent apporter leur concours via toutes sortes de partenariats, depuis leurs pays d’accueil ».
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