Échiquier politique: Un nouveau Parti (PRR) voit le jour

Les leaders de certaines « boutiques électorales » en voie de disparition, depuis qu’elles sont devenues des coquilles vides, ont décidé la fusion de leurs partis pour fonder une «entreprise» politique de la rente.

La démarche s’inscrit dans leur logique et leurs principes de transparence. Ils sont clairs. Pas de double langage. Pas de double discours. L’Histoire retiendra qu’ils ont eu le courage d’appeler les choses par leur nom, de dire les choses telles qu’elles sont, en toute franchise, en toute clarté. Appeler un chat un chat. Ils vivent de la rente et ils coordonnent leurs actions pour défendre leurs principes. Dans leur symbolique politique, le loup a été choisi pour personnifier le nouveau projet.

La nouvelle «entreprise», qui a pris la dénomination de «Parti de la rente et des rentiers», (PRR), sera dirigée par un conseil d’administration (direction collégiale, dira-t-on dans le langage du politiquement correct et dans les médias). Ce conseil d’administration sera composé des présidents des défuntes «boutiques électorales».

Pour adhérer au parti, les circuits sont extrêmement verrouillés. Le parti ne recrute pas à tout va. Il faut être notable, fin connaisseur des circuits de la rente et s’acquitter d’une cotisation en argent liquide. Le montant à payer sera déterminé en fonction de la région et des appétits des membres du conseil d’administration. Le nouveau bloc ainsi créé soutiendra inconditionnellement les gouvernements contre toutes les alternatives qui menacent de supprimer les rentes.